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Tumeurs du rein

La découverte d’une lésion rénale se fait de plus en plus souvent de manière fortuite au décours d’un examen scannographique ou échographique de l’abdomen, mais également après des symptômes d’hématurie (sang dans les urines), de douleurs de la fosse lombaire, fièvre inexpliquée, anémie, etc…

Elles sont de deux types : liquidiennes (kystes) ou solides

Kyste rénal

En cas de kyste rénal, la morphologie du ou des kystes vus à l’échographie permettra d’apprécier le caractère plutôt bénin ou malin de ce kyste. Les kystes sont extrêmement fréquents, et dans l’immense majorité des cas bénins. En cas de morphologie atypique de ces kystes (paroi épaissie, calcifications, bourgeons intra kystique, etc.…), un scanner abdominal avec injection, voire une IRM abdominale, sera préconisé pour classé ce kyste atypique et décider s’il s’agit plutôt d’une lésion bénigne, ou maligne, à opérer dans ce cas car il n’est pas recommandé de faire des biopsies d’un kyste rénal.

Tumeur solide

En cas de tumeur solide, un scanner abdominopelvien et thoracique avec injection de contraste sera réalisé pour caractériser cette image et décider soit de surveiller simplement, en cas de lésion d’aspect bénin de moins de 4 cm, soit d’opérer le rein par néphrectomie partielle ou totale, soit de réaliser une biopsie rénale éventuellement associé à un traitement par radiofréquence.

Il faut savoir qu’au moins 80% des tumeurs solides sont malignes et donc nécessitent toujours un avis urologique dans des délais courts.

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